Jeremy, jeune homme de 23 ans, est sauvagement assassiné. En devenant un Ange, il réalise que la lutte pour survivre n'est pas terminée et qu'il peut aussi mourir dans ce nouvel univers. En effet, pour ne pas disparaître, tout Ange doit se nourrir de sentiments humains. Et Jeremy va bientôt découvrir avec effroi qu'il doit même les provoquer ! Provoquer la haine, l'amour, la joie, la tristesse, la peur, la compassion... Seules les émotions fortes peuvent rassasier les Anges, colorant leur peau en bleu pour les émotions positives, en rouge pour les négatives.
Recherchant la raison pour laquelle il a été tué, Jeremy piste alors Allison, une vivante de 20 ans, témoin involontaire de son exécution. À force de côtoyer, jour et nuit, la ravissante et naïve jeune fille, il finit par en tomber follement amoureux. Mais l'assassin de Jeremy cherche à supprimer à tout prix ce témoin indésirable...
Alors que des Anges se liguent aussi contre lui, Jeremy parviendra-t-il à sauver Allison ? Sera-t-il capable de sacrifier ses sentiments et de vivre à jamais séparé d'elle ?
La Couleur de l'Âme des Anges est un roman angélique qui se détache du lot... et c'est que du bon !
L'auteure nous offre ici un univers complexe, des personnages hauts en couleur et une intrigue qui est extrêmement bien travaillée... J'ai été conquis par cet univers si original et si prenant.
Le roman débute au moment où Jeremy, notre protagoniste, se fait couper la tête et qu'il découvre le monde des morts. Il va se rendre compte que dans ce monde si étrange, il peut mourir de nouveau s'il ne se nourrit pas. Les anges doivent se nourrir ? Oui, ils se nourrissent des sentiments humains. Les bons et les mauvais. Et cette Brume de sentiments qu'ils ingurgitent définissent qui ils sont ; soit ils sont Bleu pour les sentiments positifs tel l'amour, le bonheur..., soit ils sont Rouge pour les sentiments négatifs comme la colère, la haine, la peur... Dans cet univers qui lui est encore inconnu, Jeremy décide de mener l'enquête sur sa mort. Et dans ses recherches, il va trouver l'amour... un amour qui sera malheureusement semée d'embuches.
L'histoire est très prenante, les pages se lisent rapidement grâce à l'écriture fluide et douce de l'auteure. Sophie Audouin-Mamikonian utilise un vocabulaire complexe en relation avec le sujet abordé et le roman est différent des autres livres qu'elle a pu écrire comme Tara Duncan, celui-ci est plus mature, plus adulte, plus prenant et plus saisissant. Les descriptions sont un point fort du récit car elles rendent le livre plus profond et plus réel.
On s'attache rapidement à Jeremy, c'est un personnage qui est à la recherche de lui-même dans un univers qui lui est totalement inconnu.
Le lecteur évolue avec lui tout au long de l'intrigue comme si nous faisions partir intégrante du livre et qu'on était à ses côtés. Si le thriller et fantastique sont très présent dans ce roman, la romance n'est pas délaissée pour autant. La relation amoureuse entre Jeremy et Allison est très belle malgré qu'elle doit traversée par plusieurs obstacles. C'est aussi un point très fort du roman, car l'intrigue évolue en même temps que cette romance et c'est que du bonheur !
Encore merci à la collection R pour ce service presse !
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La chasse au trésor Version Beta continue,
félicitations à vous pour être arrivé à cette nouvelle étape!
Voici le nouvel extrait:
"— Maman ?
L’environnement, qui m’avait paru flou lors du premier réveil et de ma crise de panique, se dessine avec davantage de netteté.
— Créatrice ! me reprend-elle d’un ton sec. Pas maman. Maintenant, assieds-toi.
Des vertiges m’assaillent lorsque je m’exécute : je découvre l’effet de la gravité sur mon anatomie. Ma vision demeure brouillée, cependant je devine assez d’objets pour en déduire que je me trouve dans une sorte de laboratoire médical. De gigantesques écrans montrant des images du corps humain, ainsi que des formules scientifiques, avoisinent des armoires qui contiennent, d’après leurs étiquettes, des échan- tillons d’ADN et des squelettes. Promenant mon regard sur la pièce blanche et aveugle, j’avise un mur de moniteurs, qui montent du sol au plafond et présentent des données – symboles défilant par- dessus des chiffres lumineux. Juste derrière, une table accueillant du matériel chirurgical : scalpels, spéculums, fibres optiques, lasers chirurgicaux, seringues et aiguilles, sans oublier les instruments de mesure, règle à laser et compas d’épaisseur. Au- delà, des étagères emplies de manuels de médecine et des bocaux par centaines, contenant du sang ou des parties humaines conservées dans une sorte de gélatine, doigts, orteils, mamelons, oreilles et globes oculaires.
Le Dr Lusardi me tâte partout, puis elle examine mes attributs féminins, avant de conclure :
— Le teint est un peu cireux, mais ça arrive sou- vent au réveil et disparaîtra. Tu es magnifique en effet. Il te faut un prénom à ta mesure. Et si je t’appelais... Elysia. Répète après moi : El-iii-zi-a.
— Za.
C’est tout ce que je peux bredouiller. Le docteur hoche la tête d’un air absorbé.
— Tu vas avoir besoin d’un jour de plus avant ton initiation, à ce que je vois.
Elle s’adresse ensuite à un aide-soignant aux yeux creux, posté dans un coin. Peut-être s’est-il un jour, lui aussi, réveillé sur la table où je suis à présent."
+ Indice sur le prochain blog : Quel blogueur a dit à propos de La Sélection " Un conte de fée dystopique à lire! Et j'en veux encore!" ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire